Ça y est, Windows 8 est sorti, et est décliné en 13 versions différentes, dont une pour l’architecture ARM : de quoi malheureusement perturber les utilisateurs, qui se demandent quelle version acquérir, sachant que Microsoft fait des promotions limitées de mise à jour. Une offre qui fait débat, car elle a ses avantages et inconvénients. On peut donc, jusqu’au 31 décembre, obtenir une licence de mise à jour à 30 € en téléchargement et 60 € en version boite, pour la version professionnel.
Le principal inconvénient est qu’il faut posséder une machine sur laquelle est installée une version de Windows XP, Vista ou 7. L’avantage quant à lui est le faible prix de celle-ci, même si l’offre est éphémère. Le site Les Numériques indique par ailleurs qu’un ordinateur acheté à partir du 2 juin et utilisant Windows 7 pourra bénéficier de la mise à jour pour seulement 14,99 €. Bonne nouvelle !
Des petits changements pour les utilisateurs de Seven, et des plus grands pour ceux qui viennent d’une plus ancienne version. Malgré tout, Microsoft mise sur la combinaison de deux interfaces et sur des outils qui devraient plaire.
Tout d’abord Modern UI (aussi baptisée “Metro”), pensée pour le tactile, et qui, au grand étonnement de certains, privilégie le défilement horizontal. A l’heure actuelle, c’est un mal pour un bien : beaucoup sont habitués à la lecture à la verticale, mais la firme s’adapte à la majorité des produits des différents constructeurs. Qui sait, cela pourrait avoir du succès.
L’interface classique de Windows est conservée, même si des retouches ont été apportées. Beaucoup pleurent la disparition du menu démarrer : cela est compréhensif du point de vue des habitudes, mais d’après moi cela laisse ressortir une envie d’évolution, et je ne suis absolument pas contre. Pour ceux qui le regrettent tant, diverses solutions peuvent être envisagées, dont l’utilisation du logiciel (payant) Start8, développé par Stardock. On notera également que les styles sont épurés, privilégiant l’aspect carré par rapport aux arrondis.
Au niveau des outils, Windows 8 se démarque de son prédécesseur notamment en proposant un tout nouveau gestionnaire de tâches, plus détaillé, ainsi qu’un explorateur adoptant la barre d’outils en onglet (comme dans Microsoft Office ou Windows Live Writer par exemple). Malheureusement, on peut faire l’impasse sur les fonctionnalités natives de lecture des DVD par Windows Media Player, et la sauvegarde complète du système.
Pour rattraper ses concurrents, Microsoft va également proposer aux utilisateurs son Store, pour acquérir plus facilement certaines applications. Il fait également un grand pas vers le cloud : grâce au Windows Live ID, il sera possible de synchroniser ses documents et paramètres avec Skydrive, qui est désormais bien connu, mais aussi les applications téléchargées dans le magasin afin de pouvoir les installer sur chaque machine que l’on possède. On remarque donc une unification des services pour réduire le nombre d’identifiants nécessaires, ainsi que la dématérialisation des données.
Parmi les autres nouveautés, on remarquera que la copie de fichiers a été améliorée: meilleure gestion des conflits de noms, affichage unique de toutes les copies en cours, affichage de graphiques détaillés. Windows 8 revoit aussi la manière dont il gère les différentes versions de fichiers, même si cette fonctionnalité existait déjà sur Seven. Au niveau de l’applicatif, Internet Explorer 10 est attendu, puisqu’il supportera les nouveaux standards HTML5 et CSS3 ; il est également présent sur la console Xbox 360.
Au niveau des performances, on apprécie les petites améliorations au niveau de la gestion de la mémoire, surtout pour la consommation du système, et un démarrage accéléré, en tout cas lorsque la machine est équipé d’un SSD. Mis à part ça, il semblerait que les jeux se comportent toujours de la même façon… Pas encore un argument pour réellement faire migrer les gamers ou ceux qui comptent les points à 3DMark.
De quoi détrôner l’existant ? Pas selon moi : Windows 7 a encore de beaux jours devant lui, surtout en entreprise et dans les autres milieux où des changements radicaux pourraient être mal reçus. Même Windows XP est encore supporté, donc lui non plus n’a pas dit son dernier mot. Toutefois il ne reste plus qu’à tester pour découvrir le nouveau venu et toutes les autres fonctionnalités que nous n’avons pas citées ici.
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